ZYED ET BOUNA : 19 ANS DE MEMOIRE ET DE COLERE. 


Voilà maintenant 19 ans que Zyed Benna et son ami Bouna Traoré nous ont quittés. Le 27 octobre 2005, les deux jeunes ont trouvé la mort en s'électrocutant dans un transformateur EDF en tentant d'échapper à une poursuite par la police. Cet événement tragique a non seulement marqué la société française, mais il a également mis en lumière les tensions sociales et raciales ainsi que les problèmes de discrimination et de ségrégation présents dans les banlieues françaises.

En ce 27 octobre 2024, il est important de se rappeler que le problème persiste et que rien n'a vraiment changé. Il ne serait pas exagéré d'affirmer que la situation a empiré. Pensons à Adama Traoré, décédé en 2016 lors de son interpellation dans le Val-d'Oise ; à Amine Bentounsi, tué par balle par un policier à Noisy-le-Sec lors d'une intervention ; à Lamine Dieng, décédé dans un fourgon de police après une interpellation à Paris ; et à Malik Oussekine, décédé en 1986 à la suite de violences policières lors d'une manifestation contre le projet de réforme universitaire Devaquet. Pensons également à Nahel Merzouk, un jeune de 17 ans abattu récemment lors d'un contrôle routier.

Le malaise demeure, et les fractures deviennent de plus en plus profondes. Que nos décisions, nos actes, et nos discours – qu'ils soient politiques ou personnels – soient guidés par une logique de mémoire et de respect perpétuels envers ces victimes et leurs familles. 

ADUNI. 

Pour soutenir les différentes associations qui luttent activement contre les violences policières et pour en savoir plus sur les affaires susvisées : 

https://www.revolutionpermanente.fr/Comite-Verite-pour-Adama

https://jeunesdequartier.fr/notices/zyed-bouna/52 

https://www.helloasso.com/associations/association-assa-traore/formulaires/1 

https://
www.acatfrance.fr/violences-policieres

https://www.instagram.com/justice_pournahel?utm_source=ig_web_button_share_sheet&igsh=ZDNlZDc0MzIxNw== 




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Bi ọmọde ko ba itan, a ba arọba, arọba baba itan
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Ohun ti a fi oni ṣe, itan ni i da bo dọla